Ce week-end, je suis restée au repos total, tendinite oblige. Quand le corps dit « Stop », la tête est parfois contrainte d’obéir. Bref, là n’est pas le sujet que je veux vous partager.
Cet après-midi, j’ai aidé mon fils de 7 ans à faire ses devoirs. Après les conjugaisons des verbes du premier groupe, une des consignes consistait à commenter un film que les élèves avaient vu, lors d’une sortie cinéma : le Garçon et le Monde.
Ce film, je ne l’ai pas vu. Mais en substance, c’est l’histoire d’un petit garçon qui part à la recherche de son père. Au cours de son périple, il est témoin de scènes de déforestation ou encore de constructions urbaines à outrance. Du haut de ses 7 ans, mon fils a très bien compris la morale de l’histoire. Avec ses mots, il m’a montré qu’il a bien pris conscience de l’impact des actions humaines sur la nature. Au-delà, de l’exercice scolaire, nous avons étendu notre discussion à ce qu’il fallait faire, maintenant, pour protéger la planète. Les actions que l’on mène à la maison, telles que les courses en vrac, le fait-maison ou les achats d’occasion, semblent avoir trouvé une réelle justification dans sa tête d’enfant.
J’y vois là un argument solide pour contrer certains qui disent qu’un « vrai écolo » ne devrait pas faire d’enfant, car le vrai fléau serait la surpopulation.
A ceux-là je rétorque qu’être « écolo » c’est aussi transmettre les bonnes valeurs aux enfants qui peupleront le monde de demain. A cela, s’ajoute aussi le fait, que ma prise de conscience est aussi étroitement liée à mon statut de parent. Si la préservation de notre monde me tient tant à cœur, c’est bien aussi pour le transmettre à mes enfants. Attention, pas de raccourci hâtif ! Ne pas vouloir d’enfant est tout aussi respectable, mais ne devrait, selon moi, pas provenir uniquement de considérations écologiques.
Le présent accouche, dit-on, de l’avenir.
Voltaire
Parce que finalement, notre planète ne court-elle pas à une perte plus rapide si les enfants nés de familles insensibles à tout ça, ne se retrouvent pas face à un contre-pouvoir ? Celui justement des enfants qui auront été sensibilisés par leurs parents « écolo » ? Que la Terre pourrait nourrir tout le monde si chacun avait une consommation raisonnée ?
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