Depuis plus d’une semaine, j’ai des douleurs un peu partout dans le corps : chevilles, genoux, hanches, dos…
Il n’y a guère que la tête qui semble tenir le coup.
Sur les conseils avisés de mon ostéopathe, qui a, par de multiples manipulations remis tout ça en place, j’ai accepté d’appuyer sur « Pause ».
Pas de réveil aux aurores pour aller courir, pas de listes de course (Merci Chéri de t’occuper de toutes ces corvées pour la famille !), pas d’activités ni de mondanités programmées ce week-end !
J’ai pris ce repos forcé comme une occasion rêvée de faire uniquement ce que j’avais envie de faire sur l’instant.
Pour commencer, réveil seulement quand je n’ai plus sommeil. Merci à nos fils de nous laisser nous prélasser. Parents de jeunes enfants, soyez assurés que pour vous aussi, viendra cette nouvelle ère ! Ère à partir de laquelle, ils peuvent préparer leur petit-déjeuner seuls, sans même glisser une tête dans l’embrasure de la porte de votre chambre.
Ensuite petit-déjeuner en musique, qui me motive à faire mes gammes au piano. Suivies d’un moment de méditation. Pur moment de zénitude que je prolonge en observant silencieusement mes enfants en train de jouer. En savourant leur joie de vivre et en me disant que c’est un peu grâce à moi.
Journées totalement dans le respect de mes envies : paresser dans mon hamac à lire des livres et des magazines inspirants ou encore admirer mes chats qui font la sieste… Eux aussi ont tout compris.

Alors oui, demain lundi au bureau, quand on me demandera ce que j’ai fait de mon week-end, je dirais sans complexe que je n’ai rien fait. Rien fait de ce qu’on attend aujourd’hui de l’optimisation du temps : combler chaque minute par quelque chose de prétendument productif, pour ne pas gaspiller son temps.
« La vie c’est ce qui arrive lorsque vous êtes occupé à faire autre chose. »
John Lennon
De ces deux jours, je retire au contraire, que je n’ai fait que l’essentiel, que ce qui me procurait de la joie. Je remercie mon corps d’avoir mis le doigt sur ce que ma tête ne voulait pas voir : que parfois, j’en ai plein le dos de toutes ces activités qui s’enchaînent. Qu’il faut savoir se mettre « en mode veille » pour se recentrer. Et que jouer les ermites de temps en temps, peut être salvateur.
Et vous ? Plutôt du genre à laisser venir ou à planifier chaque journée ?
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