Je cours contre les idées reçues !

Ce matin, j’ai bouclé mon premier semi-marathon. Et je vous le dis tout net, je n’en suis pas peu fière. Pour cette première, pas d’objectif de temps, l’objectif c’était bien de le finir, ce semi ! Entre le départ et la ligne d’arrivée se sont écoulées 2 heures et 5 minutes. J’avais choisi de courir sans musique, j’aime de plus en plus évoluer à la sensation. Forcément, pendant plus de deux heures, j’ai eu le temps de réfléchir… Question cruciale : pourquoi je cours, au fait ?

Tout d’abord, j’adore ça ! Les ambiances d’avant et d’après course et même pendant parfois, c’est le pied ! On est tous là pour le sport, on ne sait pas ce que l’autre fait comme boulot ou même s’il en a un, et on s’en fout ! Les échanges sont toujours bienveillants. Bref, c’est top !

Ensuite, c’est une passion que je partage avec mes amies. Je n’échangerai pour rien au monde nos séances de papotage en baskets du week-end (S et A si vous me lisez ;-)) On pourrait refaire le monde autour d’une crêpe en terrasse, mais c’est pas pareil et en plus on n’aurait pas nos corps de gazelle !

Outre ces premières raisons qui pourraient déjà se suffire à elles-mêmes, je cours aussi pour autre chose.

On m’a dit : « Tu verras, quand tu auras des enfants, tu ne pourras plus consacrer du temps à t’occuper de toi ». Alors oui, les premiers mois, les cartes sont forcément rebattues et la priorité c’est l’enfant qui vient d’arriver. Mais au bout d’un moment, il ne faut pas s’oublier. Avec un peu d’organisation (et un compagnon compréhensif) c’est tout à fait possible finalement.

On m’a dit : « Si tu arrêtes de manger de la viande, tu seras carencée, tu ne pourras plus assumer tes entraînements ». Bon, ben merci de vous inquiéter de mon quota de fer, mais tout va bien de ce côté-là ! Depuis plus d’un an, je ne mange plus d’animaux et franchement ça ne me manque pas du tout. Je n’ai, d’ailleurs, fait que progresser depuis. L’énergie se trouverait-elle ailleurs ?! A ce propos, je vous conseille l’excellent livre de Matt Frasier, Se nourrir, marcher, courir vegan.

On m’a dit… Ce dernier « on m’a dit » est celui qui me touche le plus. Donc, on m’a dit : « Etant diabétique insulino-dépendante tu devras faire attention et il te sera difficile relever des défis sportifs ». Après plus de 13 ans de diabète, je vous confirme que je maîtrise la bête. Bien sûr, je risque plus qu’un autre de m’écrouler d’une hypoglycémie en plein entraînement ou en compétition, mais j’aime courir je vous dis ! Alors je cours le risque ! A essayer des dizaines de techniques (partir en hyperglycémie, me « resucrer » en course, baisser le débit d’insuline, stopper complètement la pompe à insuline ou un mix de tout ce que je viens d’écrire), je me connais de mieux en mieux. La course ne serait-elle pas le meilleur médicament pour traiter ce mal qui essaie de me ronger ?

«Je cours parce que c’est tellement symbolique de la vie. Vous devez vous pousser à surmonter les obstacles. Vous pensez peut-être que vous ne pouvez pas. Mais alors, vous trouvez votre force intérieure, et réalisez que vous êtes capable de beaucoup plus que vous ne pensiez. »

Arthur Blank

Vous l’aurez compris, la course à pied, (le running pour les branchés), c’est l’activité qui remplit toutes les conditions pour rester ma passion ! Celle qui me permet de « détricoter » toutes les idées reçues sans avoir à argumenter des heures.

 

8 commentaires sur “Je cours contre les idées reçues !

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  1. Bonjour, heureux de voir que la communauté des avaleurs de kilomètres s’agrandit de jours en jours.
    Je recommande également le livre de Matt Frasier, Se nourrir, marcher, courir vegan.
    Qui sait nous nous croiserons peut être lors d’une course un de ses jours , en attendant bons entrainements 😉

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