J’ai participé à un trail urbain !

Ce samedi, je m’étais inscrite à un trail urbain à Saint-Denis de La Réunion. En général je me dis que les trails, c’est pas pour moi. Mais là, le mot « urbain » m’a donné l’impression que le truc était accessible… Ben oui a priori, pas de montagne ou de sentier dans une ville. Pour ceux qui ne connaissent pas, Saint-Denis c’est la capitale de La Réunion, donc la ville la plus « urbaine » qui existe sur l’île. En plus, la course était de 10 kilomètres, distance que je commence à maîtriser. On pouvait s’inscrire aussi aux « 24 kilomètres » : je laisse ça aux vrais pros !

Trail nocturne oblige, j’avais hâte d’étrenner ma lampe frontale, tout en me disant que dans la ville, il y a des lampadaires partout. Bref, 19h15, départ sur le Barachois. Nous sommes autour de 350 à démarrer, et je suis en queue de peloton. Du coup, j’ai l’impression d’aller au ralenti, tellement nous sommes les uns contre les autres. Puis le groupe s’étire un peu, au bout de deux kilomètres, je suis plus à l’aise : j’ai doublé, on m’a doublée, mais j’ai de la place et peux courir à ma vitesse fétiche de 11km/h. Tout se passe bien, je me sens bien, on court sur les quais de la rivière et là d’un coup, on doit traverser le lit-même de la rivière, il fait tout noir : le mot « trail » prend tout son sens et je comprends que si le règlement exigeait la lampe frontale, ce n’était pas juste pour faire joli (ou moche dans mon cas). On grimpe à la queue-leu-leu, des petits escaliers à pic de montagne. On marche, donc c’est pas trop fatiguant. Ensuite on reprend le bitume en descente et là, je sprinte à fond. Après une traversée d’un dédale d’immeubles, on reprend des escaliers avec des marches minuscules. Alors c’est peut-être moi qui ai de grands pieds, mais je ne savais vraiment pas comment les gérer, ces marches ! J’allais à 2 à l’heure, j’avais peur de tomber. Tous ceux que j’avais dépassés pendant mon sprint, m’ont rattrapée. A ce moment-là, je me souviens avoir eu un profonde admiration pour les candidates aux élections de Miss qui descendent des marches sans regarder leurs pieds, et en plus avec le sourire.

« C’est censé être difficile. Si ce n’était pas difficile, tout le monde le ferait. La difficulté… c’est ce qui le rend très bien ! »


Tom Hanks dans Une équipe hors du commun 

Le trail urbain, c’est vraiment différent des courses sur route ! Il y avait un côté fun indéniable. On a traversé l’hôtel de ville en courant, j’ai foulé le tapis rouge qu’arpentent les mariés après leur cérémonie civile. C’est quand même incongru de faire ça. Le parcours nous a amené aussi dans le quartier « cathédrale », une place pavée où les gens viennent boire des verres en terrasse. Ils nous regardaient un peu comme des extra-terrestres ! Je les entendais penser : « drôle d’activité pour un samedi soir… » Même chose dans un restaurant un peu plus loin : on devait passer entre les tables. L’ambiance était au top, nous étions applaudis par les clients attablés. Avant les deux kilomètres de fin, encore un escalier à descendre. Mes muscles des jambes étaient tétanisés…J’ai tenté une accélération à la dernière ligne droite qui nous menait à la ligne d’arrivée, pour finir le parcours en 56 minutes !

Finalement, même si j’ai souffert dans les escaliers, j’ai adoré faire ce trail, qui a été pour moi une totale découverte.

Côté glycémies, un gros rebond hyperglycémique deux heures plus tard, avec une hypoglycémie dans la nuit. Allez comprendre ! Encore quelques réglages à faire…

En tout cas, je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer !

 

3 commentaires sur “J’ai participé à un trail urbain !

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