J’ai battu mon record…dans tous les sens du terme.

Je vous en parlais dans un précédent article, je m’entraînais pour les foulées semi-nocturnes de la ville de Saint-Leu (Sud-Ouest de l’île de La Réunion). Après mon abandon des foulées de La Possession, je ne pouvais décemment pas ne pas y être cette fois. C’était une course sur route dans la ville même, en fin d’après-midi. Stressée depuis le matin, j’avais trop hâte d’y être ! A l’heure dite, tout était prêt : montre, écouteurs, eau, gel de glucose.

Bon, premier couac : pas de 3G au départ de la course. Habituée à courir en musique en utilisant les playlists Spotify en ligne, je me retrouve un peu prise au dépourvu. Avec pour seul album dans la mémoire du Smartphone, Moon Landing de James Blunt. Alors oui, je suis fan, mais bon pour le coup, c’était pas la musique idéale pour me motiver sur 10 kilomètres…

Heureusement, tel un chevalier blanc, mon homme m’a transféré illico une playlist qu’il a l’habitude d’écouter en courant. Vive le wifi-direct !

Deuxième couac : glycémie qui s’envole ! Avant la course mon freestyle libre indique 2.80g/l*. Je me dis que ça va baisser. J’ai déjà connu ça et à la limite, je préfère, plutôt que d’être en hypoglycémie et de devoir arrêter la course.

Une demie-heure avant la course, je m’échauffe. Lors de mes premières courses, je ne m’échauffais pas, j’avais peur que ça me prenne trop d’énergie. Belle erreur de débutant. Aujourd’hui, je sais bien qu’il est indispensable d’accélérer son rythme cardiaque pour démarrer au quart-de-tour.

17h00, le départ est lancé ! Pour cette course, j’ai décidé de ne regarder ni la distance ni la durée. De toute façon c’était trois boucles de 3km et quelques, donc facile de savoir où on en est. J’ai plutôt choisi de courir à la vitesse. Je sais que pour atteindre mon objectif, je dois courir en moyenne à 11 km/h.

Première boucle, je crois mourir, j’ai presque envie d’abandonner, je ne me sens pas bien du tout…Il y a mon homme qui a décidé de me filmer pendant la course. Pour avoir des bons plans vidéo, il court à mes côtés ou encore me dépasse sans difficulté. Deux conséquences : ça me fout la haine qu’il courre beaucoup plus vite que moi alors qu’il n’est même pas en compétition. L’autre conséquence, et finalement ce qui me sauve, je me dis que c’est pas à chaque course que j’ai un cameraman, donc je ne peux pas m’arrêter !

Alors je continue, même si j’ai l’impression de ne pas avancer. Deuxième boucle, je meurs de soif ! Par chance, j’avais préparé un litre d’eau dans mon sac !

Se dépasser quand tout va bien. Se surpasser quand tout va mal !

Troisième et dernière boucle, je fais des passages à 8,5km/h, je m’affole ! Je ne vais pas dépasser une heure de course quand même ! Je donne tout ce qui me reste pour courir le plus vite possible, j’ai la nausée, j’ai envie de vomir, mais je continue. La ligne d’arrivée est sur un stade. Et, j’aurai dû m’en douter, encore un tour entier du fameux stade pour être finisher ! Je fonce !

Résultats : 53 minutes 26 secondes, meilleur score que j’ai jamais réalisé !

Et autre record, dont j’ai plutôt honte cette fois : plus de 4g/l de glycémie*. Oups ! Tu m’étonnes la soif intense et les nausées…Soit c’est le stress de la course, soit c’est l’énorme carré de chocolat que j’ai avalé 45 minutes avant le départ…Pourvu que mon diabétologue ne tombe pas sur cet article 😉 .

Allez, pour ma prochaine course, je ne veux que des records positifs : sous les 53 minutes pour 10 km et une glycémie à 1g/l !


*La normoglycémie pour une personne non diabétique est de 1g/l

 

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