Comme un hamster dans sa roue…

Pendant près de quatre jours il a plu, là où j’habite. Oui, en plein hiver austral des journées entières de pluie dans l’Ouest de La Réunion ! Je passe sur les « Y a plus de saisons ! » ou encore « c’est fou, il pleut encore alors que c’est l’hiver »…

Bref en bonne runneuse que je suis (l’auto congratulation n’a jamais tué personne 😉 ), ça commençait à faire beaucoup.

De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire.

Jean Cocteau

J’aurais pu courir sous la pluie, me direz-vous, je ne suis pas en sucre, quoique…Alors non seulement, je ne voulais pas choper un rhume, car lundi j’ai une course officielle et que j’ai pas envie de déclarer forfait une nouvelle fois, mais aussi et surtout, mes chaussures sont neuves et je veux tout sauf les abîmer dans de l’eau boueuse. C’est pas une bonne raison ça ?!

Alors, je me suis prise par la main et j’ai osé : j’ai poussé la porte de la salle de gym à côté de chez moi pour aller courir sur un tapis ! Courir en faisant du surplace dans une salle m’a toujours semblé une idée saugrenue. Mais bon, pas le choix, fallait bien que je m’entraine un peu.

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Première question quand tu as la chance qu’un tapis se libère, c’est « euh comment ça marche ce bidule  » ? Il y a tout plein de boutons, je repère le « START » et des petites flèches pour paramétrer la vitesse. Ah oui, la vitesse ! Je me rappelle qu’en plein air, ma vitesse moyenne c’est a peu près 10km/h. Alors je fais monter le compteur à 10. Sauf que oui, mais non. Sur route, tu ne démarres pas tout de suite à ta vitesse moyenne. Vite vite vite, repasser à un chiffre plus abordable pour ne pas voltiger du tapis et te taper la honte devant la petite trentaine de personnes présentes. Personnes qui ont d’ailleurs l’air tellement à l’aise, que t’as juste l’impression que leur deuxième maison c’est la salle de sport…

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Après un petit temps d’adaptation, je commence à maîtriser la bête. Verdict : j’ai couru 5 kilomètres en débutant à 8km/h en terminant à 12 et en étant restée pas mal à 10. C’est vraiment particulier comme exercice. La machine t’impose une régularité sans faille. Accroche-toi bien si tu veux siroter dans ta petite gourde. Pas question non plus, de regarder derrière toi en courant, tout ton équilibre est chamboulé. Et quand tu descends de ton tapis, le sol fixe te fait chanceler.

Je reviens tout de même sur mon jugement de départ : s’entraîner sur un tapis est vraiment une bonne alternative quand tu ne peux pas courir à l’extérieur, à cause de la météo ou parce qu’il fait nuit. Il existe en plus, de nombreuses fonctions (que je n’ai pas utilisées) pour faire varier le dénivelé, les accélérations, ou encore travailler avec la fréquence cardiaque. C’est une expérience que je renouvellerai en emmenant mes écouteurs pour la musique, parce qu’avec pour seul paysage une vue sur la salle de squash…vide, y a moyen de trouver ça long.

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